L'ombre derrière l'Empire : le royaume Crypto de Yi He

J'ai toujours été fasciné par les dynamiques de pouvoir dans l'univers de la cryptomonnaie, surtout lorsqu'elles se cachent à la vue de tous. Alors que tout le monde s'obsède pour CZ, Yi He a discrètement construit son influence - et peut-être exerce-t-elle plus de pouvoir réel que beaucoup ne le réalisent.

En regardant son profil, le contraste est frappant. Avec plus de 1,6 million de followers mais seulement 8 publications, elle est clairement quelqu'un qui n'a pas besoin de validation constante. Son post épinglé sur les réalisations de 2024 sent le subtil vantardise - le Bitcoin atteignant 100K $, Trump lançant sa pièce ( quelle blague), et oh, mentionnant juste au passage leur $100 TRILLION de volume de trading.

La structure de bonus qu'elle révèle est particulièrement révélatrice - 172 employés ont reçu des bonus de plus de 1M RMB ? Ce n'est pas simplement partager des informations ; c'est un affichage de pouvoir. "Venez travailler pour nous si vous êtes assez forts" se traduit par "nous sommes extrêmement riches et vous n'êtes probablement pas assez bons de toute façon."

Ses publications sur le fait que les Labs étaient "indépendants" m'ont fait rire aux éclats. Bien sûr, ils sont "indépendants" avec "des couches de pare-feu" - pourtant CZ le gère directement ? De qui se moquent-ils ? Les relations incestueuses de l'univers de la cryptomonnaie entre les VCs, les échanges et les projets restent aussi problématiques que jamais.

Ce qui est particulièrement irritant, c'est la façon dont elle se positionne comme une sorte de leader de pensée philosophique. Son post sur les qualifications éducatives s'étend poétiquement sur les ères agricoles et les privilèges de lecture - une distraction classique des véritables problèmes qui affligent l'industrie.

Sa révélation de portefeuille montre 89 % en BNB - choquant, n'est-ce pas ? Pas vraiment. C'est juste une autre façon de signaler son engagement indéfectible envers la maison mère tout en faisant semblant d'être "transparent." Ce n'est pas de la transparence ; c'est du marketing.

Lorsqu'elle parle des cycles de marché et de la façon dont les opinions "pessimistes" attirent plus d'attention, elle ignore commodément comment sa propre entreprise a façonné ces cycles à travers ses pratiques de cotation et de manipulation du marché.

Ses résumés des différentes époques de l'univers de la cryptomonnaie semblent honnêtes à première vue, mais ce sont des récits soigneusement élaborés qui positionnent son échange comme un simple observateur plutôt qu'un architecte central de l'ensemble du système. "Les plateformes de trading n'ont pas de pouvoir de prix" pourrait être le plus grand mensonge de son profil entier.

La Yi He que je vois ici n'est pas une visionnaire - c'est une brillante stratège qui utilise des réflexions philosophiques soigneusement choisies pour détourner l'attention de la réalité qu'elle aide à contrôler l'une des entités les plus influentes de l'univers de la cryptomonnaie.

Mais bon, je pourrais me tromper. Après tout, comme elle le dit elle-même : "Si nous sommes en désaccord, vous avez probablement raison." Une classique diversion de la part de quelqu'un qui n'a jamais envisagé d'avoir tort de sa vie.