Le jour où j'ai rencontré le monstre du Congo

Je n'oublierai jamais ce jour de 1959. En pilotant mon hélicoptère au-dessus de la dense jungle du Congo, ma formation militaire ne m'avait pas préparé à ce que j'étais sur le point de rencontrer.

En dessous de moi, quelque chose de massif se déplaçait à travers la végétation. Je suis descendu pour un examen plus rapproché, ma curiosité prenant le pas sur mon meilleur jugement.

Ce que j'ai vu hante encore mes rêves - un serpent d'une taille impossible. Au moins 15 mètres de long, avec des écailles brun-vert foncé contrastant avec un ventre pâle. La tête triangulaire de la créature mesurait environ 1 mètre par 60 centimètres - plus grande que le torse d'un homme.

Alors que je descendais, la bête a senti ma présence. Le serpent géant s'est élevé à environ 3 mètres du sol, comme s'il défiait mon oiseau mécanique. Si j'avais descendu plus loin, je suis convaincu que le monstre aurait attaqué mon aéronef.

J'ai réussi à prendre une photo - tremblante, mais assez claire. Des années plus tard, lorsque les gens ont remis en question mon histoire, cette image a été analysée et confirmée authentique. Pourtant, beaucoup doutent encore de ce que j'ai vu.

L'armée veut que cela soit oublié - une anomalie biologique qu'elle ne peut expliquer ni contrôler. Certains habitants murmurent que le serpent était un gardien de la forêt, en colère contre notre présence coloniale sur leurs terres.

Étrange que personne ne parle plus de cette créature. Était-ce le dernier de son espèce ? Ou ces monstres préhistoriques glissent-ils encore à travers des régions reculées d'Afrique, évitant la détection humaine ?

Parfois, je me réveille en sueur, sentant ces yeux reptiliens froids me surveiller encore. Le Congo renferme des secrets que nous avons à peine commencé à comprendre.

Tim Gavaldon a qualifié mon histoire de conneries. Peut-être qu'il a raison. Ou peut-être que certaines vérités sont trop terrifiantes à accepter.