Dans le domaine des marchés financiers, les traders musulmans sont souvent confrontés aux implications religieuses de divers instruments de trading. Un domaine particulièrement controversé est le trading de dérivés, en particulier les contrats à terme. Cet article examine le point de vue islamique sur cette question, explorant à la fois les opinions dominantes et les perspectives nuancées qui existent au sein de la communauté savante.
La position académique prédominante
De nombreux érudits islamiques expriment des réserves concernant le trading de dérivés, citant plusieurs préoccupations clés :
Incertitude dans les transactions : Le concept de trader des actifs non actuellement possédés est considéré comme problématique selon la loi islamique. Ce principe est ancré dans les enseignements prophétiques mettant en garde contre la vente d'articles qui ne sont pas en possession.
Composants basés sur l'intérêt : L'utilisation de l'effet de levier et de la marge dans le trading de contrats à terme implique souvent des frais d'intérêt, qui sont strictement interdits dans la finance islamique.
Nature spéculative : La ressemblance du trading de dérivés avec le jeu, où le profit est recherché par la spéculation sur les prix plutôt que par une véritable utilisation des actifs, soulève des préoccupations éthiques.
Échanges différés : La loi contractuelle islamique exige généralement un échange immédiat soit de l'actif, soit du paiement, ce qui n'est pas le cas dans les contrats à terme.
Perspectives alternatives
Alors que la majorité des avis penche vers l'interdiction, certains chercheurs proposent des conditions sous lesquelles certains contrats à terme pourraient être permis :
Caractéristiques de l'actif : L'actif sous-jacent doit être tangible et autorisé par la loi islamique.
Droits de propriété : Le vendeur doit avoir des droits de propriété ou de vente légitimes pour l'actif.
Objet du contrat : L'intention principale doit être de couvrir des risques commerciaux légitimes, et non de spéculer.
Structure financière : Le contrat doit éviter l'effet de levier, les intérêts et les pratiques de vente à découvert.
Ces conditions s'alignent plus étroitement avec les contrats forward ou salam islamiques, les différenciant des contrats à terme conventionnels.
Synthèse des opinions académiques
L'opinion prévalente parmi les érudits islamiques est que le trading de dérivés, tel qu'il est pratiqué couramment, n'est pas permis en raison d'éléments d'incertitude, d'intérêt et de spéculation.
Une opinion minoritaire suggère que, sous des conditions strictes, certaines formes de contrats à terme peuvent être acceptables si elles ressemblent étroitement à des contrats salam, impliquent une pleine propriété, évitent l'effet de levier et ont un but clair et non spéculatif.
Orientation des autorités financières islamiques
Les institutions financières islamiques respectées et les érudits se sont exprimés sur cette question :
L'Organisation de comptabilité et de vérification des institutions financières islamiques (AAOIFI) ne soutient pas le trading de dérivés conventionnel.
Les institutions éducatives islamiques traditionnelles considèrent généralement que cela est interdit.
Certains économistes islamiques contemporains explorent le développement d'alternatives conformes à la charia aux produits dérivés conventionnels.
Pensées de conclusion
Le consensus général parmi les érudits islamiques est que le trading à terme conventionnel pose des défis significatifs d'un point de vue islamique, principalement en raison d'éléments de spéculation, d'intérêt et de la négociation d'actifs non possédés.
Des contrats spécifiques, non spéculatifs tels que Salam ou Istisna' peuvent être considérés comme permis sous certaines conditions.
Pour ceux qui recherchent des investissements conformes aux principes islamiques, les alternatives à considérer incluent :
fonds d'investissement islamiques
actions conformes à la charia
Obligations islamiques (Sukuk)
Investissements basés sur des actifs tangibles
Alors que les marchés financiers continuent d'évoluer, un discours académique continu sera essentiel pour naviguer à l'intersection de la finance moderne et des principes islamiques.
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Naviguer dans la perspective islamique sur les Produits dérivés : une analyse complète
Dans le domaine des marchés financiers, les traders musulmans sont souvent confrontés aux implications religieuses de divers instruments de trading. Un domaine particulièrement controversé est le trading de dérivés, en particulier les contrats à terme. Cet article examine le point de vue islamique sur cette question, explorant à la fois les opinions dominantes et les perspectives nuancées qui existent au sein de la communauté savante.
La position académique prédominante
De nombreux érudits islamiques expriment des réserves concernant le trading de dérivés, citant plusieurs préoccupations clés :
Incertitude dans les transactions : Le concept de trader des actifs non actuellement possédés est considéré comme problématique selon la loi islamique. Ce principe est ancré dans les enseignements prophétiques mettant en garde contre la vente d'articles qui ne sont pas en possession.
Composants basés sur l'intérêt : L'utilisation de l'effet de levier et de la marge dans le trading de contrats à terme implique souvent des frais d'intérêt, qui sont strictement interdits dans la finance islamique.
Nature spéculative : La ressemblance du trading de dérivés avec le jeu, où le profit est recherché par la spéculation sur les prix plutôt que par une véritable utilisation des actifs, soulève des préoccupations éthiques.
Échanges différés : La loi contractuelle islamique exige généralement un échange immédiat soit de l'actif, soit du paiement, ce qui n'est pas le cas dans les contrats à terme.
Perspectives alternatives
Alors que la majorité des avis penche vers l'interdiction, certains chercheurs proposent des conditions sous lesquelles certains contrats à terme pourraient être permis :
Caractéristiques de l'actif : L'actif sous-jacent doit être tangible et autorisé par la loi islamique.
Droits de propriété : Le vendeur doit avoir des droits de propriété ou de vente légitimes pour l'actif.
Objet du contrat : L'intention principale doit être de couvrir des risques commerciaux légitimes, et non de spéculer.
Structure financière : Le contrat doit éviter l'effet de levier, les intérêts et les pratiques de vente à découvert.
Ces conditions s'alignent plus étroitement avec les contrats forward ou salam islamiques, les différenciant des contrats à terme conventionnels.
Synthèse des opinions académiques
L'opinion prévalente parmi les érudits islamiques est que le trading de dérivés, tel qu'il est pratiqué couramment, n'est pas permis en raison d'éléments d'incertitude, d'intérêt et de spéculation.
Une opinion minoritaire suggère que, sous des conditions strictes, certaines formes de contrats à terme peuvent être acceptables si elles ressemblent étroitement à des contrats salam, impliquent une pleine propriété, évitent l'effet de levier et ont un but clair et non spéculatif.
Orientation des autorités financières islamiques
Les institutions financières islamiques respectées et les érudits se sont exprimés sur cette question :
L'Organisation de comptabilité et de vérification des institutions financières islamiques (AAOIFI) ne soutient pas le trading de dérivés conventionnel.
Les institutions éducatives islamiques traditionnelles considèrent généralement que cela est interdit.
Certains économistes islamiques contemporains explorent le développement d'alternatives conformes à la charia aux produits dérivés conventionnels.
Pensées de conclusion
Le consensus général parmi les érudits islamiques est que le trading à terme conventionnel pose des défis significatifs d'un point de vue islamique, principalement en raison d'éléments de spéculation, d'intérêt et de la négociation d'actifs non possédés.
Des contrats spécifiques, non spéculatifs tels que Salam ou Istisna' peuvent être considérés comme permis sous certaines conditions.
Pour ceux qui recherchent des investissements conformes aux principes islamiques, les alternatives à considérer incluent :
fonds d'investissement islamiques actions conformes à la charia Obligations islamiques (Sukuk) Investissements basés sur des actifs tangibles
Alors que les marchés financiers continuent d'évoluer, un discours académique continu sera essentiel pour naviguer à l'intersection de la finance moderne et des principes islamiques.