Bitcoin a chuté cette année, passant d'un sommet de 125 000 $ à moins de 100 000 $. Derrière cette montagne russe, il ne s'agit pas seulement de Trading des cryptomonnaies. En tant que grand frère détenant 57,29 % du marché mondial des cryptomonnaies, le BTC est maintenant complètement entraîné dans les règles du jeu de la TradFi - peu importe comment la politique monétaire change, il réagit en conséquence.

Au fond, c'est le taux d'intérêt qui est le metteur en scène de cette pièce. La Réserve fédérale a abaissé les taux de 25 points de base en septembre, l'inflation restant stable à 2,8 %, cette combinaison a directement propulsé le BTC à 117 000 dollars. Maintenant, le marché parie sur une nouvelle baisse des taux en décembre, avec une probabilité de plus de 60 %. Il faut savoir que le pool de liquidités mondial a déjà atteint 176,2 billions de dollars, tant que le robinet reste ouvert, le Bitcoin, un actif sans rendement, a de l'espace pour l'imagination.

Mais ne vous réjouissez pas trop tôt. Et si l'inflation rebondissait ou si les données sur l'emploi explosaient, la baisse des taux serait-elle compromise ? Le plongeon provoqué par les attentes de refroidissement en novembre est encore frais dans les mémoires, on ne peut même pas dire si la ligne de défense des 93 000 dollars pourra être maintenue.

Plus complexe est la question géopolitique. Auparavant, certains frictions internationales pouvaient générer une certaine demande de couverture pour le BTC, mais maintenant, les fluctuations du marché traditionnel sont trop fortes, et son image de « l'or numérique » est un peu difficile à maintenir. En d'autres termes, le Bitcoin doit maintenant recevoir un chèque de politique monétaire accommodante de la main gauche, tout en se protégeant des cygnes noirs qui pourraient survenir de la main droite, rendant son évolution beaucoup plus difficile à prévoir qu'auparavant.