Voici le paradoxe : le Pakistan se classe 6ème au niveau mondial en adoption de la crypto avec un marché estimé entre 18 et 25 milliards de dollars—pourtant, la crypto a été officiellement interdite depuis mai 2023.
Les Nombres Réels
Avec 250 millions de personnes et une inflation constamment supérieure à 25 %, les Pakistanais se tournent vers le Bitcoin comme protection. Ils utilisent des plateformes de pair à pair et des méthodes OTC pour contourner l'interdiction, montrant que les réglementations seules ne peuvent pas tuer la demande.
Qu'est-ce qui est réellement légal ?
La partie confuse : Le Bitcoin n'est pas explicitement illégal, il est simplement “non autorisé”. Mais la Banque d'État a clairement indiqué en 2021 : personne ne peut légalement trader, miner ou émettre des cryptomonnaies. Pourtant, l'application de la loi reste incohérente, avec des arrestations se produisant sporadiquement sous des accusations de blanchiment d'argent.
État actuel :
Bitcoin : Interdit
Minage : Illégal
Trading: Illégal
DeFi : techniquement autorisé (zone grise)
NFTs : Interdits
Le problème de la finance islamique
Le cadre religieux du Pakistan considère la crypto comme “gharar” (incertitude/jeu). Combiné à la pression du GAFI sur le blanchiment d'argent, le gouvernement a peu de marge de manœuvre—même s'il voulait légaliser.
Taxation sans légalisation ?
Ironiquement, le cadre fiscal proposé par le Pakistan suppose que les transactions de crypto existent :
15 % sur les gains de trading
5-10% sur l'encaissement en fonction du type de compte
Cela signale que le gouvernement reconnaît le marché qu'il prétend interdire.
Quelle est la suite ?
Une province (Khyber Pakhtunkhwa) a tenté la légalisation en 2020. Les communautés crypto comme “Bitcoin Pakistan” continuent de croître. L'écart entre la prohibition et l'adoption ne cesse de se creuser : la vraie question n'est pas si la réglementation arrive, mais quand le gouvernement admettra ce qui se passe déjà.
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Pourquoi l'interdiction des Crypto au Pakistan n'arrête pas l'adoption
Voici le paradoxe : le Pakistan se classe 6ème au niveau mondial en adoption de la crypto avec un marché estimé entre 18 et 25 milliards de dollars—pourtant, la crypto a été officiellement interdite depuis mai 2023.
Les Nombres Réels
Avec 250 millions de personnes et une inflation constamment supérieure à 25 %, les Pakistanais se tournent vers le Bitcoin comme protection. Ils utilisent des plateformes de pair à pair et des méthodes OTC pour contourner l'interdiction, montrant que les réglementations seules ne peuvent pas tuer la demande.
Qu'est-ce qui est réellement légal ?
La partie confuse : Le Bitcoin n'est pas explicitement illégal, il est simplement “non autorisé”. Mais la Banque d'État a clairement indiqué en 2021 : personne ne peut légalement trader, miner ou émettre des cryptomonnaies. Pourtant, l'application de la loi reste incohérente, avec des arrestations se produisant sporadiquement sous des accusations de blanchiment d'argent.
État actuel :
Le problème de la finance islamique
Le cadre religieux du Pakistan considère la crypto comme “gharar” (incertitude/jeu). Combiné à la pression du GAFI sur le blanchiment d'argent, le gouvernement a peu de marge de manœuvre—même s'il voulait légaliser.
Taxation sans légalisation ?
Ironiquement, le cadre fiscal proposé par le Pakistan suppose que les transactions de crypto existent :
Cela signale que le gouvernement reconnaît le marché qu'il prétend interdire.
Quelle est la suite ?
Une province (Khyber Pakhtunkhwa) a tenté la légalisation en 2020. Les communautés crypto comme “Bitcoin Pakistan” continuent de croître. L'écart entre la prohibition et l'adoption ne cesse de se creuser : la vraie question n'est pas si la réglementation arrive, mais quand le gouvernement admettra ce qui se passe déjà.