Un actionnaire de la startup fintech Curve a engagé une bataille juridique contestant l'acquisition de l'entreprise pour 125 millions de livres sterling par une grande institution bancaire britannique. L'investisseur cherche à bloquer ou annuler l'accord avec Lloyds Banking Group, soulevant des questions sur la valorisation et les processus d'approbation des actionnaires.
La transaction contestée, annoncée plus tôt cette année, verrait l'une des plus grandes banques de détail britanniques absorber la plateforme de paiements numériques. Cependant, au moins un investisseur estime que la vente sous-évalue l'entreprise et pourrait ne pas avoir respecté les procédures appropriées.
Curve, connue pour sa technologie de consolidation de cartes permettant aux utilisateurs de lier plusieurs cartes de paiement à une seule carte physique, a attiré d'importants financements en capital-risque au fil des ans. Le recours juridique pourrait retarder ou compliquer la finalisation de l'acquisition, forçant potentiellement une renégociation des termes ou des votes supplémentaires des actionnaires.
Ni Curve ni la banque acquéreuse n'ont publié de réponses publiques détaillées au dépôt légal. L'affaire met en lumière les tensions croissantes dans les fusions-acquisitions fintech alors que les valorisations se contractent et que les premiers investisseurs recherchent de meilleures conditions de sortie.
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MevHunter
· Il y a 11h
1. Tu veux t’offrir Curve pour seulement 120 millions de livres ? Cet investisseur a bien joué la carte de la prudence, il ose même dire non à Lloyds directement devant les tribunaux.
2. Intéressant… Les investisseurs de la première heure n’en peuvent plus. Cette valorisation est vraiment absurde.
3. Lloyds essaie clairement de faire une bonne affaire, pas étonnant qu’ils soient poursuivis… Dans la finance, tout le monde connaît ces combines.
4. L’intégration des cartes vaut plus de 100 millions ? J’en viens à douter de tout.
5. Les fusions-acquisitions dans la fintech sont vraiment pourries : valorisations trop basses, procédés douteux… Rien de nouveau, mon frère.
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LostBetweenChains
· Il y a 11h
1,25 milliard de livres vendu à Lloyds ? Putain, cette valorisation c’est une blague, pas étonnant que les actionnaires veuillent porter plainte...
Les investisseurs early stage doivent vraiment paniquer en ce moment, la vague de financement est passée et la valo a été divisée par deux, ça fait mal.
L’histoire de Curve va traîner encore un moment, les fusions-acquisitions fintech sont vraiment difficiles ces deux dernières années, le marché est trop froid.
Sérieusement... pourquoi les grandes banques veulent toujours faire des affaires au rabais ? Elles ne peuvent pas proposer un prix juste ?
On a l’impression que ce genre de tiraillements devient de plus en plus courant dans le web3 aussi, il y a un vrai gouffre entre la valo lors des levées et le prix d’exit.
Un actionnaire de la startup fintech Curve a engagé une bataille juridique contestant l'acquisition de l'entreprise pour 125 millions de livres sterling par une grande institution bancaire britannique. L'investisseur cherche à bloquer ou annuler l'accord avec Lloyds Banking Group, soulevant des questions sur la valorisation et les processus d'approbation des actionnaires.
La transaction contestée, annoncée plus tôt cette année, verrait l'une des plus grandes banques de détail britanniques absorber la plateforme de paiements numériques. Cependant, au moins un investisseur estime que la vente sous-évalue l'entreprise et pourrait ne pas avoir respecté les procédures appropriées.
Curve, connue pour sa technologie de consolidation de cartes permettant aux utilisateurs de lier plusieurs cartes de paiement à une seule carte physique, a attiré d'importants financements en capital-risque au fil des ans. Le recours juridique pourrait retarder ou compliquer la finalisation de l'acquisition, forçant potentiellement une renégociation des termes ou des votes supplémentaires des actionnaires.
Ni Curve ni la banque acquéreuse n'ont publié de réponses publiques détaillées au dépôt légal. L'affaire met en lumière les tensions croissantes dans les fusions-acquisitions fintech alors que les valorisations se contractent et que les premiers investisseurs recherchent de meilleures conditions de sortie.