# Pourquoi le pétrole s'effondre : excès d'offre rencontre faiblesse de la demande
**La version rapide** : Le brut WTI vient de chuter à 59,64 $/baril (-1,52 % mercredi ), et la situation n'est pas belle. Voici ce qui écrase les prix du pétrole en ce moment.
# # Le problème d'approvisionnement
Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de **5,2 millions de barils** la semaine dernière, mettant fin à une série de quatre semaines de baisse. Cushing, Oklahoma, a enregistré une nouvelle augmentation de 300k barils. Pendant ce temps, l'OPEP vient d'approuver une augmentation de production de 137k barils/jour pour décembre—oui, ils ajoutent plus de pétrole à un marché qui est déjà noyé sous celui-ci.
Voici le hic : l'annonce de l'OPEP selon laquelle ils **gèlent les augmentations de production jusqu'en 2026** crie essentiellement "nous voyons une surproduction arriver." Ils ont essayé de le présenter comme saisonnier, mais les traders savent mieux. Le dernier rapport de l'AIE le confirme : la surproduction mondiale de pétrole va être *pire* que ce que l'on pensait auparavant.
# # La demande s'effondre
La fermeture du gouvernement américain de 36 jours (la plus longue sur record) frappe l'activité économique. Avant cela, les guerres tarifaires de Trump avaient déjà refroidi l'économie. Économie faible = demande d'énergie plus faible = mauvaises nouvelles pour le pétrole.
Ajoutez à cela : les stocks de pétrole ont chuté de 4,7 millions de barils, mais c'est en fait un signe de faiblesse de la demande, et non de force. Les produits distillés ont diminué de 0,6 million de barils. La Fed a également essentiellement terminé de réduire les taux ( Powell a laissé entendre que cela pourrait être la dernière baisse de 2026), ce qui pourrait encore resserrer les conditions financières.
# # Jokers géopolitiques
Le secteur énergétique de la Russie vient de se voir imposer de lourdes sanctions sur Rosneft et Lukoil (s'installe en place le Nov 21). La Chine, l'Inde et la Turquie sont en quête de sources alternatives de pétrole. Les raffineries et les usines pétrochimiques de l'Ukraine en Russie créent davantage de chaos sur le marché. La guerre Russie-Ukraine est maintenant au jour 1 350 sans fin en vue.
Le cessez-le-feu au Moyen-Orient tient—une chose de moins à craindre.
**Conclusion** : Vous avez une configuration baissière classique - trop de pétrole, pas assez d'acheteurs, des vents contraires macroéconomiques qui s'intensifient. À moins qu'une demande ne rebondisse soudainement ou qu'OPEP ne réduise réellement la production (lol), le brut est sous pression.
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# Pourquoi le pétrole s'effondre : excès d'offre rencontre faiblesse de la demande
**La version rapide** : Le brut WTI vient de chuter à 59,64 $/baril (-1,52 % mercredi ), et la situation n'est pas belle. Voici ce qui écrase les prix du pétrole en ce moment.
# # Le problème d'approvisionnement
Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de **5,2 millions de barils** la semaine dernière, mettant fin à une série de quatre semaines de baisse. Cushing, Oklahoma, a enregistré une nouvelle augmentation de 300k barils. Pendant ce temps, l'OPEP vient d'approuver une augmentation de production de 137k barils/jour pour décembre—oui, ils ajoutent plus de pétrole à un marché qui est déjà noyé sous celui-ci.
Voici le hic : l'annonce de l'OPEP selon laquelle ils **gèlent les augmentations de production jusqu'en 2026** crie essentiellement "nous voyons une surproduction arriver." Ils ont essayé de le présenter comme saisonnier, mais les traders savent mieux. Le dernier rapport de l'AIE le confirme : la surproduction mondiale de pétrole va être *pire* que ce que l'on pensait auparavant.
# # La demande s'effondre
La fermeture du gouvernement américain de 36 jours (la plus longue sur record) frappe l'activité économique. Avant cela, les guerres tarifaires de Trump avaient déjà refroidi l'économie. Économie faible = demande d'énergie plus faible = mauvaises nouvelles pour le pétrole.
Ajoutez à cela : les stocks de pétrole ont chuté de 4,7 millions de barils, mais c'est en fait un signe de faiblesse de la demande, et non de force. Les produits distillés ont diminué de 0,6 million de barils. La Fed a également essentiellement terminé de réduire les taux ( Powell a laissé entendre que cela pourrait être la dernière baisse de 2026), ce qui pourrait encore resserrer les conditions financières.
# # Jokers géopolitiques
Le secteur énergétique de la Russie vient de se voir imposer de lourdes sanctions sur Rosneft et Lukoil (s'installe en place le Nov 21). La Chine, l'Inde et la Turquie sont en quête de sources alternatives de pétrole. Les raffineries et les usines pétrochimiques de l'Ukraine en Russie créent davantage de chaos sur le marché. La guerre Russie-Ukraine est maintenant au jour 1 350 sans fin en vue.
Le cessez-le-feu au Moyen-Orient tient—une chose de moins à craindre.
**Conclusion** : Vous avez une configuration baissière classique - trop de pétrole, pas assez d'acheteurs, des vents contraires macroéconomiques qui s'intensifient. À moins qu'une demande ne rebondisse soudainement ou qu'OPEP ne réduise réellement la production (lol), le brut est sous pression.