Le pétrole s'effondre alors que les espoirs de paix s'opposent aux réalités de l'offre

Le brut a subi une chute vendredi : les contrats WTI de janvier ont chuté de 1,59 % tandis que l'essence RBOB a baissé de 1,62 %, atteignant tous deux des creux de 4 semaines. Le coupable ? Un dollar plus fort (DXY atteignant des sommets de 5,5 mois) et des signaux de paix timides entre l'Ukraine et la Russie. Mais voici le rebondissement : lorsque l'Europe a rejeté le projet de paix US-Russie, le pétrole s'est redressé de ses pires niveaux, montrant que les traders n'achètent pas encore le récit du cessez-le-feu.

Le tableau d'ensemble est désordonné. L'OPEP a inversé sa prévision pour le T3, passant d'un déficit de 400k b/j à un surplus de 500k b/j—la production américaine a dépassé les attentes et l'OPEP elle-même a augmenté sa production. Pendant ce temps, l'EIA a révisé les prévisions de brut américain pour 2025 à 13,59M b/j. Cela semble baissier, n'est-ce pas ?

Pas si vite. Le jeu d'exportation de la Russie est en train d'être détruit. Les données de Vortexa montrent que les expéditions de Moscou ont chuté à 1,7 million de barils par jour début novembre (, un niveau bas en trois ans ) en raison des frappes de drones ukrainiens sur les raffineries. L'Ukraine a détruit 13 à 20 % de la capacité de raffinage de la Russie, réduisant la production de jusqu'à 1,1 million de barils par jour. De nouvelles sanctions américaines et européennes sur l'infrastructure pétrolière russe exercent une pression supplémentaire.

Les jokers géopolitiques maintiennent le soutien du pétrole : l'Iran a saisi un pétrolier dans le Golfe d'Oman, les États-Unis font preuve de force militaire près du Venezuela (, le 12ème plus grand producteur du monde ), et l'OPEP+ vient de suspendre les hausses de production pour le T1-2026 alors qu'un surplus mondial se profile.

L'image de stockage est gonflée—le brut stationné sur des pétroliers stationnaires a atteint 103,41M barils (le plus haut depuis juin 2024). Mais les inventaires américains restent toujours 5 % en dessous des moyennes saisonnières, l'essence en baisse de 3,7 %, le distillat en baisse de 6,9 %. La production a augmenté de 2 forages pour atteindre un total de 419 (toujours bien en dessous du pic de 627 forages à la fin de 2022).

Conclusion : Discussions de paix + force du dollar = vents contraires à court terme. Mais sanctions restrictives + tensions géopolitiques + réductions de l'OPEP = soutien intégré. C'est une lutte de pouvoir.

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