À vrai dire, la question des cryptomonnaies est assez délicate en ce moment. Dans pas mal d’endroits, on reste encore dans l’expectative et il est effectivement un peu compliqué pour les utilisateurs de retirer leurs fonds, mais les échanges restent possibles.

À mon avis, si un jour la politique devient plus souple, la première chose à faire ne serait pas de tout ouvrir à la hâte, mais de commencer par l’éducation. TikTok et les grands médias devraient d’abord investir du temps dans la vulgarisation : qu’est-ce qu’un actif numérique ? Comment différencier un projet fiable d’un « shitcoin » ? Comment repérer et éviter les escroqueries qui promettent de s’enrichir rapidement ? C’est ça, l’essentiel.

Cela dit, il ne faut pas non plus sacraliser ce secteur. Le jour où les cryptomonnaies seront acceptées mondialement, elles ne seront, au fond, pas si différentes des monnaies fiduciaires — à part la décentralisation et la facilité des transactions. Au bout du compte, la finance ne crée pas de richesse par elle-même ; elle ne fait que déplacer l’argent d’une poche à une autre, et cela n’a jamais changé à travers l’histoire.