Tandis que sur l’écran, toutes sortes de nouveaux projets s’enchaînent dans une frénésie spéculative, je reste là, à fixer dans le vide la performance d’INJ aujourd’hui. Honnêtement, je ressens beaucoup d’émotions. Ceux qui ont conservé leurs jetons durant les périodes creuses, vous êtes vraiment coriaces.

Beaucoup ne réalisent que maintenant qu’INJ est passé d’une capitalisation de quelques milliards de dollars à un écosystème de plusieurs centaines de milliards, mais ce succès ne s’est pas produit du jour au lendemain — c’est le fruit d’une transformation longuement planifiée. Pour comprendre pourquoi il a survécu aux cycles haussiers et baissiers, il ne suffit pas de regarder la volatilité du prix ; il faut creuser plus profondément.

À l’origine, la vocation d’INJ était assez claire : une blockchain L1 dédiée à la DeFi, axée principalement sur l’ordre book on-chain et le trading de produits dérivés avec protection contre le MEV. À l’époque, ce positionnement semblait très ciblé, mais pour être honnête, la niche était étroite. Je me souviens qu’au plus fort du bear market de 2023, certains amis se demandaient jusqu’où ce projet pouvait aller. J’ai alors relu leurs documents techniques initiaux et j’ai remarqué un détail : l’équipe accordait une importance obsessionnelle à l’interopérabilité et à la conception modulaire.

Cela m’a rappelé la mésaventure que j’ai eue l’an dernier sur une autre soi-disant « chaîne haute performance », où j’ai perdu pas mal d’argent. Le problème venait d’un écosystème trop fermé, avec une approche technologique rigide. L’architecture modulaire d’INJ lui a justement laissé suffisamment d’espace pour évoluer par la suite. De l’intégration de CosmWasm, qui a offert plus de flexibilité aux smart contracts, aux initiatives majeures comme inEVM et inSVM, l’histoire d’INJ ne se limite déjà plus à son positionnement initial.