Beaucoup de débutants en bourse ont une idée fausse au départ — ils pensent que l’on ne peut gagner qu’en achetant des actions en hausse. Mais la réalité est qu’il existe effectivement des personnes qui réalisent de gros gains lors de fortes baisses du marché. Cette opération, qui semble aller à l’encontre de l’intuition, s’appelle vente à découvert (ou short selling, vente à découvert, shorting).
Pas seulement les actions, mais aussi les devises, les matières premières, les métaux précieux et autres produits financiers peuvent générer des profits via la vente à découvert. Les investisseurs peuvent utiliser des contrats pour différence, le prêt de titres, des contrats à terme, des options, etc., pour ouvrir des positions short. Mais voici un point clé : la majorité des personnes qui shortent ne le font pas pour faire du profit, mais pour se couvrir contre le risque. Bien que la vente à découvert puisse rapporter de manière significative à court terme, elle comporte également de grands risques, et nécessite une bonne maîtrise du timing.
Cet article analysera en profondeur la nature du short sur actions, les seuils d’opération, la logique de sélection des actions et la gestion des risques, pour vous aider à comprendre cette méthode de trading.
Qu’est-ce que la vente à découvert sur actions ? Comment faire pour en tirer profit
Le principe fondamental du short est simple : prévoir que le prix d’une action va baisser, puis vendre d’abord, acheter plus tard, et réaliser la différence de prix.
Par exemple, un investisseur anticipe qu’une action va chuter à cause d’une baisse de ses résultats, il emprunte cette action auprès de sa broker et la vend (position short), puis, lorsque le prix atteint le niveau prévu, il la rachète (couvrir ou clôturer la position). La différence entre le prix de vente et le prix d’achat constitue le profit.
Ce processus nécessite une opération clé appelée prêt de titres — emprunter des actions auprès de la broker, puis les vendre, et les racheter plus tard pour les rendre. Contrairement à l’achat (long), la logique du short est inverse, mais le principe reste le même.
Les traders à court terme, les spéculateurs et les hedgers ciblent souvent des actions populaires susceptibles de monter fortement, cherchent le bon moment pour ouvrir une position short, puis clôturent après la baisse pour réaliser un profit. C’est la méthode la plus courante pour gagner de l’argent en short.
Il faut aussi préciser que tous les pays ne permettent pas la vente à découvert. Par exemple, la Chine interdit totalement le short, Taïwan est relativement ouvert mais avec certaines restrictions. Pour faire du short sur actions, il est souvent plus pratique d’utiliser des dérivés comme les contrats à terme ou les CFD.
Cas concret de vente à découvert
Prenons l’exemple de l’or : un investisseur shorte à 2000 dollars (vend), puis le prix de l’or chute sous 1900 dollars, atteignant un minimum à 1873 dollars, ce qui clôt la position. La différence de 127 dollars, multipliée par la taille de la position, donne le profit final.
Que ce soit sur le marché boursier, à terme ou sur le marché des devises, tant que le cadre de trading est complet, il existe un mécanisme de vente à découvert.
Mais il faut souligner que : la vente à découvert est une stratégie à haut risque. Vous ne possédez pas réellement ces actions, votre objectif est de vendre en haut et racheter en bas. Mais si le prix monte à l’inverse, la perte peut être illimitée — car le prix maximum d’une action n’a pas de limite.
Quelles qualifications faut-il pour faire du short sur actions
Marché taïwanais : ouvrir un compte en crédit
Les comptes d’investissement en actions à Taïwan se divisent en deux catégories :
Trading en espèces : achat et vente au prix du marché, sans levier, avec des gains et pertes clairs. Par exemple, pour 1000 lots d’actions à 10 TWD, le coût est de 10 000 TWD. La profitabilité dépend uniquement de la variation du prix.
Trading en crédit : c’est ici que la vente à découvert devient possible. Grâce au financement et au prêt de titres, on peut emprunter de l’argent ou des actions auprès de la broker pour trader, à condition de déposer une marge.
Les critères pour ouvrir un compte en crédit à Taïwan sont généralement :
Être une personne physique nationale âgée d’au moins 20 ans
Résider fiscalement en République de Chine (Taïwan)
Avoir un compte ouvert depuis plus de trois mois
Avoir réalisé au moins 10 transactions au cours de la dernière année
Les conditions précises varient selon les brokers, il faut se renseigner directement.
En utilisant le trading en crédit pour faire du prêt de titres, l’investisseur emprunte des actions pour les vendre. Si le prix baisse, il réalise un profit ; si le prix monte, il doit racheter à un prix plus élevé pour couvrir. C’est pourquoi on dit que la vente à découvert « limite le profit mais comporte un risque infini » — la perte minimale est le capital investi, mais le potentiel de gain est illimité.
Il n’est pas toujours possible d’emprunter des actions, ce qui limite aussi la faisabilité du short.
Marché dérivé : une méthode plus flexible pour short
Par rapport au trading en crédit, les contrats à terme ont intrinsèquement un effet de levier, permettant de trader à la fois à la hausse et à la baisse. Mais ils ont une échéance, et le maintien d’une position short à long terme nécessite un rollover, ce qui peut engendrer des coûts. De plus, tous les titres ne disposent pas d’un contrat à terme correspondant, et la liquidité est aussi un facteur à considérer.
Les CFD (contrats pour différence) sont des outils plus populaires à l’échelle internationale. Ils permettent de trader à la fois long et short, avec un effet de levier plus élevé, sans frais de transaction ou échéance, ce qui est plus flexible pour faire du short sur actions.
Les conditions pour ouvrir un compte CFD sont généralement simples :
Être une personne physique de plus de 18 ans
Passer une évaluation de conformité et de connaissance (KYC)
De nombreux plateformes acceptent des dépôts faibles, via carte bancaire ou virement. La procédure d’ouverture est rapide et simple.
Critères clés pour choisir une plateforme de trading
Lors du choix d’une plateforme, beaucoup privilégient celles régulées dans leur pays, ce qui offre une meilleure sécurité. Mais il faut aussi connaître l’existence de plateformes frauduleuses qui attirent des fonds avec des offres alléchantes, puis disparaissent.
Les points importants à vérifier :
Sécurité : La plateforme est-elle régulée par une autorité reconnue ? Est-elle légale et licenciée ? Quelle est sa taille et ses récompenses ? Vérifiez la régulation et les avis des utilisateurs.
Coûts et instruments : Frais de transaction, commissions, spreads, compétitifs ? La plateforme propose-t-elle une large gamme d’actifs (actions US, forex, indices, matières premières, crypto) ? La plateforme offre-t-elle un trading 24h/24, avec accès aux marchés mondiaux ?
Fonctionnalités : La passation d’ordres est-elle simple ? La gestion du risque est-elle efficace (ex : protection contre le solde négatif, clôture automatique) ? Supporte-t-elle plusieurs terminaux (mobile, web, PC) ?
Choisir une plateforme réglementée, complète, avec des coûts raisonnables, améliore considérablement l’expérience de trading.
Avant de shorte : quelle action choisir ?
Commencez par analyser la tendance générale : le marché présente-t-il des facteurs baissiers ?
Pour faire du short, il faut que le marché baisse, donc il faut repérer des facteurs négatifs : une baisse imminente des taux par la Fed, une demande en déclin dans un secteur, une dégradation des résultats d’une entreprise, etc.
Il est conseillé de privilégier le marché américain — plus liquide, plus transparent, avec une gamme complète de dérivés, et une participation plus importante, ce qui facilite la vente à découvert.
Ensuite, analyser l’action spécifique : son prix est-il déconnecté de sa valeur intrinsèque ?
Pour déterminer si une action est propice à la vente à découvert, il faut voir si son prix est excessif :
Montée irrationnelle due à la spéculation à court terme : une action qui monte fortement à cause de l’euphorie du marché ou de l’engouement des investisseurs, sans fondement solide
Dégradation des fondamentaux : baisse du chiffre d’affaires, résultat net en recul, marges négatives, changement de contrôle, etc.
Signaux techniques : prix approchant une résistance, indicateurs techniques en surachat
Conseils pratiques pour la sélection
Comparer le chiffre d’affaires actuel avec celui des années précédentes : une baisse ou un résultat négatif indique une détérioration, ce qui peut inciter à vendre
Surveiller les flux de capitaux : une action surachetée depuis plusieurs jours doit alerter
Observer la croissance sectorielle : si un secteur a déjà beaucoup monté avec un PER élevé, le sommet pourrait approcher
L’essentiel est de cibler des actions faibles, proches de leurs résistances ou en zone de surachat, en haut de cycle. Le risque est limité, mais le potentiel de profit est élevé, ce qui en fait une cible de short à bon rapport qualité/prix.
Inversement, shorte en bas de cycle limite les gains mais expose à un risque énorme de rebond. Même si votre analyse de tendance est correcte, shorte une action hors de votre champ de connaissance n’est pas judicieux.
Principes de trading et gestion des risques lors du short
Entrer en position à des niveaux relativement hauts
Le « haut » ne signifie pas simplement que le prix a monté en flèche, mais qu’il est déjà relativement cher par rapport à ses perspectives futures.
Par exemple, un secteur en surcapacité, en déclin structurel, dont le prix a monté de façon irrationnelle, peut faire l’objet d’un short. Attendre qu’il revienne à un prix raisonnable est une stratégie. En revanche, si l’entreprise voit ses résultats s’améliorer et que le prix monte, shorter devient une opération contre-tendance, risquée de se faire « gober » (le prix continue de monter), entraînant des pertes.
En pratique, après avoir choisi le produit, il faut attendre que le prix atteigne un sommet — un ancien sommet ou un niveau de résistance clé. Dans une tendance baissière claire, entrer en position à un niveau élevé et la conserver avec patience permet de profiter du mouvement.
Prenons l’exemple d’une grande entreprise sidérurgique : face à un ralentissement économique américain, la demande en acier chute, les profits s’effondrent. Depuis son sommet en 2018, le titre a perdu plus de 100 %. Dans ce contexte, il suffit de shorte à un sommet relatif lors de la baisse pour réaliser un profit élevé.
Privilégier le trading à court terme
Le short est généralement une opération à court terme. La vente à découvert intraday ou en quelques heures est courante — entrée et sortie rapides, sans overnight. L’avantage : gains rapides, moins de risque de rebond important.
Fixer strictement ses stops
Le short comporte un risque énorme. Chaque opération doit avoir un stop-loss pour limiter la perte. C’est la règle de survie.
Gérer son capital intelligemment
Les opportunités de short sont rares, il ne faut pas trop diversifier. Mais quand une opportunité à forte probabilité apparaît, il faut allouer une part raisonnable du capital pour pouvoir supporter un retournement de marché.
En conclusion
Le marché boursier comporte risques et opportunités. Que l’on fasse du long ou du short, il faut avoir une logique de trading claire. Sans assurance, il ne faut pas entrer en position. Rappelez-vous cette vieille maxime : on ne peut jamais gagner plus que ce que l’on connaît. En protégeant son capital, en avançant prudemment, on peut assurer une rentabilité durable.
Que ce soit en short ou en long, l’essentiel est de comprendre le marché, de respecter le risque, et de mettre en pratique ses connaissances.
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La vente à découvert d'actions, peut-elle vraiment vous faire gagner de l'argent lorsque le marché baisse ? 5 points clés pour tout comprendre
Beaucoup de débutants en bourse ont une idée fausse au départ — ils pensent que l’on ne peut gagner qu’en achetant des actions en hausse. Mais la réalité est qu’il existe effectivement des personnes qui réalisent de gros gains lors de fortes baisses du marché. Cette opération, qui semble aller à l’encontre de l’intuition, s’appelle vente à découvert (ou short selling, vente à découvert, shorting).
Pas seulement les actions, mais aussi les devises, les matières premières, les métaux précieux et autres produits financiers peuvent générer des profits via la vente à découvert. Les investisseurs peuvent utiliser des contrats pour différence, le prêt de titres, des contrats à terme, des options, etc., pour ouvrir des positions short. Mais voici un point clé : la majorité des personnes qui shortent ne le font pas pour faire du profit, mais pour se couvrir contre le risque. Bien que la vente à découvert puisse rapporter de manière significative à court terme, elle comporte également de grands risques, et nécessite une bonne maîtrise du timing.
Cet article analysera en profondeur la nature du short sur actions, les seuils d’opération, la logique de sélection des actions et la gestion des risques, pour vous aider à comprendre cette méthode de trading.
Qu’est-ce que la vente à découvert sur actions ? Comment faire pour en tirer profit
Le principe fondamental du short est simple : prévoir que le prix d’une action va baisser, puis vendre d’abord, acheter plus tard, et réaliser la différence de prix.
Par exemple, un investisseur anticipe qu’une action va chuter à cause d’une baisse de ses résultats, il emprunte cette action auprès de sa broker et la vend (position short), puis, lorsque le prix atteint le niveau prévu, il la rachète (couvrir ou clôturer la position). La différence entre le prix de vente et le prix d’achat constitue le profit.
Ce processus nécessite une opération clé appelée prêt de titres — emprunter des actions auprès de la broker, puis les vendre, et les racheter plus tard pour les rendre. Contrairement à l’achat (long), la logique du short est inverse, mais le principe reste le même.
Les traders à court terme, les spéculateurs et les hedgers ciblent souvent des actions populaires susceptibles de monter fortement, cherchent le bon moment pour ouvrir une position short, puis clôturent après la baisse pour réaliser un profit. C’est la méthode la plus courante pour gagner de l’argent en short.
Il faut aussi préciser que tous les pays ne permettent pas la vente à découvert. Par exemple, la Chine interdit totalement le short, Taïwan est relativement ouvert mais avec certaines restrictions. Pour faire du short sur actions, il est souvent plus pratique d’utiliser des dérivés comme les contrats à terme ou les CFD.
Cas concret de vente à découvert
Prenons l’exemple de l’or : un investisseur shorte à 2000 dollars (vend), puis le prix de l’or chute sous 1900 dollars, atteignant un minimum à 1873 dollars, ce qui clôt la position. La différence de 127 dollars, multipliée par la taille de la position, donne le profit final.
Que ce soit sur le marché boursier, à terme ou sur le marché des devises, tant que le cadre de trading est complet, il existe un mécanisme de vente à découvert.
Mais il faut souligner que : la vente à découvert est une stratégie à haut risque. Vous ne possédez pas réellement ces actions, votre objectif est de vendre en haut et racheter en bas. Mais si le prix monte à l’inverse, la perte peut être illimitée — car le prix maximum d’une action n’a pas de limite.
Quelles qualifications faut-il pour faire du short sur actions
Marché taïwanais : ouvrir un compte en crédit
Les comptes d’investissement en actions à Taïwan se divisent en deux catégories :
Trading en espèces : achat et vente au prix du marché, sans levier, avec des gains et pertes clairs. Par exemple, pour 1000 lots d’actions à 10 TWD, le coût est de 10 000 TWD. La profitabilité dépend uniquement de la variation du prix.
Trading en crédit : c’est ici que la vente à découvert devient possible. Grâce au financement et au prêt de titres, on peut emprunter de l’argent ou des actions auprès de la broker pour trader, à condition de déposer une marge.
Les critères pour ouvrir un compte en crédit à Taïwan sont généralement :
Les conditions précises varient selon les brokers, il faut se renseigner directement.
En utilisant le trading en crédit pour faire du prêt de titres, l’investisseur emprunte des actions pour les vendre. Si le prix baisse, il réalise un profit ; si le prix monte, il doit racheter à un prix plus élevé pour couvrir. C’est pourquoi on dit que la vente à découvert « limite le profit mais comporte un risque infini » — la perte minimale est le capital investi, mais le potentiel de gain est illimité.
Il n’est pas toujours possible d’emprunter des actions, ce qui limite aussi la faisabilité du short.
Marché dérivé : une méthode plus flexible pour short
Par rapport au trading en crédit, les contrats à terme ont intrinsèquement un effet de levier, permettant de trader à la fois à la hausse et à la baisse. Mais ils ont une échéance, et le maintien d’une position short à long terme nécessite un rollover, ce qui peut engendrer des coûts. De plus, tous les titres ne disposent pas d’un contrat à terme correspondant, et la liquidité est aussi un facteur à considérer.
Les CFD (contrats pour différence) sont des outils plus populaires à l’échelle internationale. Ils permettent de trader à la fois long et short, avec un effet de levier plus élevé, sans frais de transaction ou échéance, ce qui est plus flexible pour faire du short sur actions.
Les conditions pour ouvrir un compte CFD sont généralement simples :
De nombreux plateformes acceptent des dépôts faibles, via carte bancaire ou virement. La procédure d’ouverture est rapide et simple.
Critères clés pour choisir une plateforme de trading
Lors du choix d’une plateforme, beaucoup privilégient celles régulées dans leur pays, ce qui offre une meilleure sécurité. Mais il faut aussi connaître l’existence de plateformes frauduleuses qui attirent des fonds avec des offres alléchantes, puis disparaissent.
Les points importants à vérifier :
Sécurité : La plateforme est-elle régulée par une autorité reconnue ? Est-elle légale et licenciée ? Quelle est sa taille et ses récompenses ? Vérifiez la régulation et les avis des utilisateurs.
Coûts et instruments : Frais de transaction, commissions, spreads, compétitifs ? La plateforme propose-t-elle une large gamme d’actifs (actions US, forex, indices, matières premières, crypto) ? La plateforme offre-t-elle un trading 24h/24, avec accès aux marchés mondiaux ?
Fonctionnalités : La passation d’ordres est-elle simple ? La gestion du risque est-elle efficace (ex : protection contre le solde négatif, clôture automatique) ? Supporte-t-elle plusieurs terminaux (mobile, web, PC) ?
Choisir une plateforme réglementée, complète, avec des coûts raisonnables, améliore considérablement l’expérience de trading.
Avant de shorte : quelle action choisir ?
Commencez par analyser la tendance générale : le marché présente-t-il des facteurs baissiers ?
Pour faire du short, il faut que le marché baisse, donc il faut repérer des facteurs négatifs : une baisse imminente des taux par la Fed, une demande en déclin dans un secteur, une dégradation des résultats d’une entreprise, etc.
Il est conseillé de privilégier le marché américain — plus liquide, plus transparent, avec une gamme complète de dérivés, et une participation plus importante, ce qui facilite la vente à découvert.
Ensuite, analyser l’action spécifique : son prix est-il déconnecté de sa valeur intrinsèque ?
Pour déterminer si une action est propice à la vente à découvert, il faut voir si son prix est excessif :
Conseils pratiques pour la sélection
L’essentiel est de cibler des actions faibles, proches de leurs résistances ou en zone de surachat, en haut de cycle. Le risque est limité, mais le potentiel de profit est élevé, ce qui en fait une cible de short à bon rapport qualité/prix.
Inversement, shorte en bas de cycle limite les gains mais expose à un risque énorme de rebond. Même si votre analyse de tendance est correcte, shorte une action hors de votre champ de connaissance n’est pas judicieux.
Principes de trading et gestion des risques lors du short
Entrer en position à des niveaux relativement hauts
Le « haut » ne signifie pas simplement que le prix a monté en flèche, mais qu’il est déjà relativement cher par rapport à ses perspectives futures.
Par exemple, un secteur en surcapacité, en déclin structurel, dont le prix a monté de façon irrationnelle, peut faire l’objet d’un short. Attendre qu’il revienne à un prix raisonnable est une stratégie. En revanche, si l’entreprise voit ses résultats s’améliorer et que le prix monte, shorter devient une opération contre-tendance, risquée de se faire « gober » (le prix continue de monter), entraînant des pertes.
En pratique, après avoir choisi le produit, il faut attendre que le prix atteigne un sommet — un ancien sommet ou un niveau de résistance clé. Dans une tendance baissière claire, entrer en position à un niveau élevé et la conserver avec patience permet de profiter du mouvement.
Prenons l’exemple d’une grande entreprise sidérurgique : face à un ralentissement économique américain, la demande en acier chute, les profits s’effondrent. Depuis son sommet en 2018, le titre a perdu plus de 100 %. Dans ce contexte, il suffit de shorte à un sommet relatif lors de la baisse pour réaliser un profit élevé.
Privilégier le trading à court terme
Le short est généralement une opération à court terme. La vente à découvert intraday ou en quelques heures est courante — entrée et sortie rapides, sans overnight. L’avantage : gains rapides, moins de risque de rebond important.
Fixer strictement ses stops
Le short comporte un risque énorme. Chaque opération doit avoir un stop-loss pour limiter la perte. C’est la règle de survie.
Gérer son capital intelligemment
Les opportunités de short sont rares, il ne faut pas trop diversifier. Mais quand une opportunité à forte probabilité apparaît, il faut allouer une part raisonnable du capital pour pouvoir supporter un retournement de marché.
En conclusion
Le marché boursier comporte risques et opportunités. Que l’on fasse du long ou du short, il faut avoir une logique de trading claire. Sans assurance, il ne faut pas entrer en position. Rappelez-vous cette vieille maxime : on ne peut jamais gagner plus que ce que l’on connaît. En protégeant son capital, en avançant prudemment, on peut assurer une rentabilité durable.
Que ce soit en short ou en long, l’essentiel est de comprendre le marché, de respecter le risque, et de mettre en pratique ses connaissances.