Franklin Templeton a lancé le premier fonds de marché monétaire tokenisé de Hong Kong, en parfaite cohérence avec la nouvelle stratégie quinquennale de la ville en matière de fintech, visant à intégrer l’intelligence artificielle et la blockchain dans le secteur financier. Basé au Luxembourg et soutenu par des obligations américaines à court terme, le fonds Franklin OnChain US Government Money Fund émet des tokens basés sur la blockchain, représentant les parts des investisseurs et enregistrant la propriété de manière numérique.
Premier déploiement majeur du plan Fintech 2030 à Hong Kong
(Source : Franklin Templeton Digital Asset)
Ce lancement constitue la première initiative du plan Fintech 2030 de la Hong Kong Monetary Authority (HKMA), dévoilé cette semaine par le Chief Executive John Lee. Ce plan quinquennal marque une étape importante pour le développement de l’industrie des fonds tokenisés à Hong Kong, représentant non seulement une déclaration politique mais aussi le début d’un plan d’action concret. Il prévoit plus de 40 mesures visant à intégrer des outils d’intelligence artificielle, à construire un écosystème de tokens et à renforcer la résilience du secteur.
L’un des objectifs clés du plan Fintech 2030 est de bâtir un écosystème complet de tokens. Selon le South China Morning Post, John Lee a indiqué que la HKMA travaille à l’établissement d’un cadre de règlementation pour la tokenisation des dépôts, qui pourrait à terme intégrer une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) pour les paiements interbancaires. Cela signifie que Hong Kong ne se limite pas à encourager l’innovation privée en matière de tokens, mais planifie également une infrastructure numérique pour la monnaie publique, créant ainsi un système financier numérique intégré.
Le plan étend également les expérimentations en cours visant à relier la tokenisation des dépôts, des fonds du marché monétaire et des règlements en CBDC. Cette conception multi-niveaux montre que le gouvernement hongkongais envisage la tokenisation comme un moyen de créer un système financier numérique interconnecté, où fonds tokenisés, dépôts et CBDC peuvent interagir de manière fluide, permettant un règlement quasi instantané et une meilleure efficacité du capital.
En termes de calendrier, Franklin Templeton a choisi de lancer son premier fonds tokenisé à Hong Kong la même semaine que l’annonce du plan Fintech 2030, illustrant une coordination étroite entre secteur public et privé. Le gouvernement fournit un cadre réglementaire et un environnement de sandbox, tandis que les entreprises apportent leur expertise technologique et leur validation de marché. Ce modèle de partenariat public-privé est essentiel pour le succès de l’innovation financière. Le démarrage rapide de l’industrie des fonds tokenisés à Hong Kong bénéficie largement de cette synergie efficace.
Analyse de l’architecture technologique du fonds Franklin OnChain
Le fonds Franklin OnChain, enregistré au Luxembourg et adossé à des obligations américaines à court terme, émet des tokens basés sur la blockchain représentant la propriété des investisseurs. Cette structure illustre les avantages fondamentaux de la tokenisation des fonds : digitaliser la propriété d’actifs financiers traditionnels pour permettre leur circulation et leur négociation sur la blockchain.
Comparé aux fonds du marché monétaire traditionnels, la version tokenisée offre plusieurs avantages. D’abord, la compensation instantanée : alors que les souscriptions et rachats classiques nécessitent généralement T+1 ou T+2, la tokenisation permet une exécution en quelques minutes. Ensuite, la possibilité de négocier 24/7, sans limite horaire. Troisièmement, la programmabilité via des smart contracts, qui automatisent les distributions de dividendes, la réinvestissement et d’autres opérations, réduisant ainsi les coûts opérationnels. Enfin, une transparence accrue, puisque toutes les transactions sont enregistrées publiquement sur la blockchain.
Le choix d’un actif sous-jacent en obligations américaines à court terme est stratégique et prudent. Considéré comme l’un des actifs les plus sûrs au monde, il offre une liquidité élevée et une faible volatilité, ce qui en fait un point de départ idéal pour expérimenter la tokenisation. Cette sélection d’actifs conservateurs permet de réduire les inquiétudes des investisseurs concernant la volatilité des prix sous-jacents, leur permettant de se concentrer sur les bénéfices technologiques.
Sur le plan réglementaire, l’enregistrement au Luxembourg est une décision judicieuse. Ce pays est l’un des plus grands centres de fonds au monde, avec un cadre réglementaire mature et reconnu internationalement. En s’enregistrant au Luxembourg, Franklin OnChain peut bénéficier du passeport européen, facilitant la commercialisation dans toute l’Union européenne, tout en offrant une flexibilité pour pénétrer le marché asiatique, à commencer par Hong Kong.
Validation interinstitutionnelle via le projet Ensemble
Franklin Templeton collabore avec HSBC et le groupe OSL, l’une des 11 plateformes d’actifs virtuels agréées à Hong Kong, dans le cadre du programme sandbox de la HKMA, « Project Ensemble », pour tester la tokenisation des dépôts et la circulation des fonds. Selon un responsable de HSBC, cette initiative pourrait soutenir un règlement quasi instantané entre systèmes traditionnels et blockchain.
« Project Ensemble » est une initiative de la HKMA visant à tester des produits et services financiers tokenisés. La sandbox permet aux institutions participantes d’expérimenter dans un environnement contrôlé, sans devoir respecter immédiatement toutes les réglementations en vigueur. Ce cadre flexible a prouvé son efficacité pour stimuler l’innovation dans la régulation financière mondiale.
Les participants à cette collaboration sont représentatifs : Franklin Templeton, en tant qu’acteur traditionnel de la gestion d’actifs ; HSBC, représentant du secteur bancaire classique ; et OSL, plateforme émergente d’actifs virtuels. Leur partenariat illustre la convergence entre finance traditionnelle et finance numérique, un modèle idéal pour le développement de l’écosystème des fonds tokenisés à Hong Kong.
Les trois scénarios clés du test Project Ensemble
Interopérabilité entre dépôts et fonds tokenisés : tester comment les investisseurs peuvent utiliser des dépôts tokenisés pour acheter directement des fonds tokenisés, permettant une circulation fluide des fonds entre différents produits
Efficacité du règlement interplateforme : vérifier la rapidité et le coût du règlement entre banques traditionnelles, plateformes d’actifs virtuels et réseaux blockchain
Automatisation via smart contracts : tester la fiabilité des fonctions automatiques telles que la distribution de dividendes, la réinvestissement et la conformité réglementaire
HSBC insiste sur la valeur centrale du « règlement quasi instantané ». Dans le système financier traditionnel, le transfert de fonds entre institutions peut prendre plusieurs heures ou jours, ce qui réduit l’efficacité du capital et augmente le risque de règlement. La technologie de la tokenisation, via la blockchain et les smart contracts, permet de réduire ce délai à quelques minutes, améliorant considérablement l’efficacité globale du système financier.
Perspectives du marché de 19 000 milliards de dollars et compétition mondiale
Les sociétés de gestion d’actifs adoptent de plus en plus la tokenisation pour améliorer efficacité et transparence. Selon un rapport publié en avril par Ripple et Boston Consulting Group (BCG), la valeur des actifs réels tokenisés pourrait passer d’environ 36 milliards de dollars actuellement à 19 000 milliards d’ici 2033. Cela représenterait une croissance de plus de 500 fois en une décennie, faisant de la tokenisation une des opportunités de croissance les plus excitantes dans la fintech.
Ce chiffre de 19 000 milliards n’est pas une estimation aléatoire, mais résulte d’une analyse combinée de plusieurs facteurs. D’abord, la maturité technologique : infrastructures blockchain, plateformes de smart contracts et portefeuilles numériques ont atteint un standard d’entreprise. Ensuite, le développement réglementaire : plusieurs centres financiers comme Hong Kong, Singapour, la Suisse et les Émirats Arabes Unis mettent en place des cadres pour la gestion réglementaire des actifs tokenisés. Enfin, la demande institutionnelle croît, avec des acteurs traditionnels qui voient dans la tokenisation un moyen de réduire les coûts, d’accroître l’efficacité et d’accéder à de nouveaux marchés.
En termes de classes d’actifs, la tokenisation s’étendra bien au-delà des fonds du marché monétaire. Ripple et BCG prévoient que les actifs tokenisés couvriront l’immobilier, le capital-investissement, les obligations, les matières premières, l’art et la propriété intellectuelle, parmi d’autres. La tokenisation de chaque catégorie d’actifs débloquera de nouvelles liquidités et opportunités d’investissement. Par exemple, la tokenisation immobilière permettra à de petits investisseurs d’accéder à des biens haut de gamme, tandis que la tokenisation du capital-investissement offrira de nouvelles options de financement pour les startups.
Sur le plan mondial, le développement de l’industrie des fonds tokenisés à Hong Kong doit faire face à une concurrence féroce. La MAS a lancé Project Guardian pour tester la tokenisation d’actifs et les applications DeFi. La FINMA suisse a mis en place un cadre clair pour les titres tokenisés. La VARA, autorité de régulation des actifs virtuels aux Émirats, attire de nombreuses entreprises cryptographiques à Dubaï. Pour se démarquer dans cette compétition mondiale, Hong Kong doit exploiter ses atouts : liens étroits avec la Chine continentale, infrastructures financières avancées et un environnement réglementaire flexible sous le régime « une nation, deux systèmes ».
Trois avantages majeurs pour le développement des fonds tokenisés à Hong Kong
Soutien politique fort : le plan Fintech 2030 offre une feuille de route claire et des ressources dédiées
Forte concentration d’institutions financières : plus de 70 des 100 plus grandes banques mondiales ont une présence à Hong Kong
Rôle de pont unique : connectant la Chine continentale et les marchés internationaux
Le lancement par Franklin Templeton du premier fonds tokenisé à Hong Kong marque le début officiel de l’ère des fonds tokenisés dans la ville.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
L'année 1 de la tokenisation des fonds à Hong Kong ! Franklin lance en premier pour saisir le marché bleu de 19 000 milliards de dollars américains
Franklin Templeton a lancé le premier fonds de marché monétaire tokenisé de Hong Kong, en parfaite cohérence avec la nouvelle stratégie quinquennale de la ville en matière de fintech, visant à intégrer l’intelligence artificielle et la blockchain dans le secteur financier. Basé au Luxembourg et soutenu par des obligations américaines à court terme, le fonds Franklin OnChain US Government Money Fund émet des tokens basés sur la blockchain, représentant les parts des investisseurs et enregistrant la propriété de manière numérique.
Premier déploiement majeur du plan Fintech 2030 à Hong Kong
(Source : Franklin Templeton Digital Asset)
Ce lancement constitue la première initiative du plan Fintech 2030 de la Hong Kong Monetary Authority (HKMA), dévoilé cette semaine par le Chief Executive John Lee. Ce plan quinquennal marque une étape importante pour le développement de l’industrie des fonds tokenisés à Hong Kong, représentant non seulement une déclaration politique mais aussi le début d’un plan d’action concret. Il prévoit plus de 40 mesures visant à intégrer des outils d’intelligence artificielle, à construire un écosystème de tokens et à renforcer la résilience du secteur.
L’un des objectifs clés du plan Fintech 2030 est de bâtir un écosystème complet de tokens. Selon le South China Morning Post, John Lee a indiqué que la HKMA travaille à l’établissement d’un cadre de règlementation pour la tokenisation des dépôts, qui pourrait à terme intégrer une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) pour les paiements interbancaires. Cela signifie que Hong Kong ne se limite pas à encourager l’innovation privée en matière de tokens, mais planifie également une infrastructure numérique pour la monnaie publique, créant ainsi un système financier numérique intégré.
Le plan étend également les expérimentations en cours visant à relier la tokenisation des dépôts, des fonds du marché monétaire et des règlements en CBDC. Cette conception multi-niveaux montre que le gouvernement hongkongais envisage la tokenisation comme un moyen de créer un système financier numérique interconnecté, où fonds tokenisés, dépôts et CBDC peuvent interagir de manière fluide, permettant un règlement quasi instantané et une meilleure efficacité du capital.
En termes de calendrier, Franklin Templeton a choisi de lancer son premier fonds tokenisé à Hong Kong la même semaine que l’annonce du plan Fintech 2030, illustrant une coordination étroite entre secteur public et privé. Le gouvernement fournit un cadre réglementaire et un environnement de sandbox, tandis que les entreprises apportent leur expertise technologique et leur validation de marché. Ce modèle de partenariat public-privé est essentiel pour le succès de l’innovation financière. Le démarrage rapide de l’industrie des fonds tokenisés à Hong Kong bénéficie largement de cette synergie efficace.
Analyse de l’architecture technologique du fonds Franklin OnChain
Le fonds Franklin OnChain, enregistré au Luxembourg et adossé à des obligations américaines à court terme, émet des tokens basés sur la blockchain représentant la propriété des investisseurs. Cette structure illustre les avantages fondamentaux de la tokenisation des fonds : digitaliser la propriété d’actifs financiers traditionnels pour permettre leur circulation et leur négociation sur la blockchain.
Comparé aux fonds du marché monétaire traditionnels, la version tokenisée offre plusieurs avantages. D’abord, la compensation instantanée : alors que les souscriptions et rachats classiques nécessitent généralement T+1 ou T+2, la tokenisation permet une exécution en quelques minutes. Ensuite, la possibilité de négocier 24/7, sans limite horaire. Troisièmement, la programmabilité via des smart contracts, qui automatisent les distributions de dividendes, la réinvestissement et d’autres opérations, réduisant ainsi les coûts opérationnels. Enfin, une transparence accrue, puisque toutes les transactions sont enregistrées publiquement sur la blockchain.
Le choix d’un actif sous-jacent en obligations américaines à court terme est stratégique et prudent. Considéré comme l’un des actifs les plus sûrs au monde, il offre une liquidité élevée et une faible volatilité, ce qui en fait un point de départ idéal pour expérimenter la tokenisation. Cette sélection d’actifs conservateurs permet de réduire les inquiétudes des investisseurs concernant la volatilité des prix sous-jacents, leur permettant de se concentrer sur les bénéfices technologiques.
Sur le plan réglementaire, l’enregistrement au Luxembourg est une décision judicieuse. Ce pays est l’un des plus grands centres de fonds au monde, avec un cadre réglementaire mature et reconnu internationalement. En s’enregistrant au Luxembourg, Franklin OnChain peut bénéficier du passeport européen, facilitant la commercialisation dans toute l’Union européenne, tout en offrant une flexibilité pour pénétrer le marché asiatique, à commencer par Hong Kong.
Validation interinstitutionnelle via le projet Ensemble
Franklin Templeton collabore avec HSBC et le groupe OSL, l’une des 11 plateformes d’actifs virtuels agréées à Hong Kong, dans le cadre du programme sandbox de la HKMA, « Project Ensemble », pour tester la tokenisation des dépôts et la circulation des fonds. Selon un responsable de HSBC, cette initiative pourrait soutenir un règlement quasi instantané entre systèmes traditionnels et blockchain.
« Project Ensemble » est une initiative de la HKMA visant à tester des produits et services financiers tokenisés. La sandbox permet aux institutions participantes d’expérimenter dans un environnement contrôlé, sans devoir respecter immédiatement toutes les réglementations en vigueur. Ce cadre flexible a prouvé son efficacité pour stimuler l’innovation dans la régulation financière mondiale.
Les participants à cette collaboration sont représentatifs : Franklin Templeton, en tant qu’acteur traditionnel de la gestion d’actifs ; HSBC, représentant du secteur bancaire classique ; et OSL, plateforme émergente d’actifs virtuels. Leur partenariat illustre la convergence entre finance traditionnelle et finance numérique, un modèle idéal pour le développement de l’écosystème des fonds tokenisés à Hong Kong.
Les trois scénarios clés du test Project Ensemble
Interopérabilité entre dépôts et fonds tokenisés : tester comment les investisseurs peuvent utiliser des dépôts tokenisés pour acheter directement des fonds tokenisés, permettant une circulation fluide des fonds entre différents produits
Efficacité du règlement interplateforme : vérifier la rapidité et le coût du règlement entre banques traditionnelles, plateformes d’actifs virtuels et réseaux blockchain
Automatisation via smart contracts : tester la fiabilité des fonctions automatiques telles que la distribution de dividendes, la réinvestissement et la conformité réglementaire
HSBC insiste sur la valeur centrale du « règlement quasi instantané ». Dans le système financier traditionnel, le transfert de fonds entre institutions peut prendre plusieurs heures ou jours, ce qui réduit l’efficacité du capital et augmente le risque de règlement. La technologie de la tokenisation, via la blockchain et les smart contracts, permet de réduire ce délai à quelques minutes, améliorant considérablement l’efficacité globale du système financier.
Perspectives du marché de 19 000 milliards de dollars et compétition mondiale
Les sociétés de gestion d’actifs adoptent de plus en plus la tokenisation pour améliorer efficacité et transparence. Selon un rapport publié en avril par Ripple et Boston Consulting Group (BCG), la valeur des actifs réels tokenisés pourrait passer d’environ 36 milliards de dollars actuellement à 19 000 milliards d’ici 2033. Cela représenterait une croissance de plus de 500 fois en une décennie, faisant de la tokenisation une des opportunités de croissance les plus excitantes dans la fintech.
Ce chiffre de 19 000 milliards n’est pas une estimation aléatoire, mais résulte d’une analyse combinée de plusieurs facteurs. D’abord, la maturité technologique : infrastructures blockchain, plateformes de smart contracts et portefeuilles numériques ont atteint un standard d’entreprise. Ensuite, le développement réglementaire : plusieurs centres financiers comme Hong Kong, Singapour, la Suisse et les Émirats Arabes Unis mettent en place des cadres pour la gestion réglementaire des actifs tokenisés. Enfin, la demande institutionnelle croît, avec des acteurs traditionnels qui voient dans la tokenisation un moyen de réduire les coûts, d’accroître l’efficacité et d’accéder à de nouveaux marchés.
En termes de classes d’actifs, la tokenisation s’étendra bien au-delà des fonds du marché monétaire. Ripple et BCG prévoient que les actifs tokenisés couvriront l’immobilier, le capital-investissement, les obligations, les matières premières, l’art et la propriété intellectuelle, parmi d’autres. La tokenisation de chaque catégorie d’actifs débloquera de nouvelles liquidités et opportunités d’investissement. Par exemple, la tokenisation immobilière permettra à de petits investisseurs d’accéder à des biens haut de gamme, tandis que la tokenisation du capital-investissement offrira de nouvelles options de financement pour les startups.
Sur le plan mondial, le développement de l’industrie des fonds tokenisés à Hong Kong doit faire face à une concurrence féroce. La MAS a lancé Project Guardian pour tester la tokenisation d’actifs et les applications DeFi. La FINMA suisse a mis en place un cadre clair pour les titres tokenisés. La VARA, autorité de régulation des actifs virtuels aux Émirats, attire de nombreuses entreprises cryptographiques à Dubaï. Pour se démarquer dans cette compétition mondiale, Hong Kong doit exploiter ses atouts : liens étroits avec la Chine continentale, infrastructures financières avancées et un environnement réglementaire flexible sous le régime « une nation, deux systèmes ».
Trois avantages majeurs pour le développement des fonds tokenisés à Hong Kong
Soutien politique fort : le plan Fintech 2030 offre une feuille de route claire et des ressources dédiées
Forte concentration d’institutions financières : plus de 70 des 100 plus grandes banques mondiales ont une présence à Hong Kong
Rôle de pont unique : connectant la Chine continentale et les marchés internationaux
Le lancement par Franklin Templeton du premier fonds tokenisé à Hong Kong marque le début officiel de l’ère des fonds tokenisés dans la ville.