Grayscale prédit un nouveau sommet du Bitcoin en 2026, le trader légendaire Peter Brandt vise 250 000 dollars pour le prochain bull run

Alors que le marché mondial des cryptomonnaies connaît une forte correction, le géant de la gestion d’actifs Grayscale a publié un rapport retentissant, affirmant que le Bitcoin atteindra un nouveau sommet historique en 2026, et estimant qu’il pourrait briser la traditionnelle règle du cycle quadriennal. Cette prévision s’oppose frontalement aux critiques incarnées par Jacob King et Peter Schiff, qui affirment que le marché baissier actuel serait « le cycle final avant la disparition du Bitcoin ». Parallèlement, le trader légendaire Peter Brandt, depuis une perspective d’analyse technique, souligne que bien que la courbe du cycle quadriennal ait été brisée, si le prix plonge vers 50 000 dollars, le prochain bull-run pourrait le propulser jusqu’à 250 000 dollars. Actuellement, le prix du Bitcoin a dépassé les 90 000 dollars, le marché oscillant violemment entre pressions macroéconomiques et convictions à long terme.

Rapport Grayscale : sortir du cycle quadriennal, nouveau sommet dès l’an prochain

Alors que la panique envahit le marché suite à la récente chute des cours, Grayscale publie un rapport résolument haussier, tentant d’insuffler un regain de confiance. Dans ce rapport publié lundi, l’équipe d’analystes de Grayscale avance une idée clé : le Bitcoin ne suivra probablement plus le schéma bien connu du « cycle quadriennal ». Ce cycle désigne la tendance du prix du Bitcoin à atteindre un pic autour de chaque événement de « halving », suivi d’une correction prononcée.

Les analystes de Grayscale écrivent : « Malgré les incertitudes, nous pensons que la théorie du cycle quadriennal sera invalidée, et que le prix du Bitcoin pourrait atteindre un nouveau sommet dès l’an prochain. » Cette prédiction audacieuse défie directement le cadre narratif dominant du marché. Pour appuyer leur propos, le rapport revient sur les données historiques, indiquant que depuis 2010, le Bitcoin a connu plus de 50 corrections de plus de 10%, avec une baisse moyenne d’environ 30%. La récente chute, loin d’être exceptionnelle dans l’histoire, s’inscrirait même dans la « norme historique ». La conclusion de Grayscale est claire : il ne faut pas surinterpréter cette correction comme un renversement de tendance à long terme, mais plutôt la considérer comme une phase saine de consolidation au sein du bull-run.

Cette perspective optimiste rejoint celle de Tom Lee, stratège chez Fundstrat, qui, lors d’une récente interview sur CNBC, a déclaré que le Bitcoin pourrait atteindre son sommet historique avant fin janvier. Le rapport de Grayscale apporte ainsi une caution institutionnelle à ce type de vision haussière, cherchant à recentrer l’attention du marché sur les fondamentaux de long terme plutôt que sur la panique du court terme.

Les baissiers s’organisent : du « cycle final » à la remise en cause du modèle économique

À l’opposé de l’optimisme de Grayscale, les avertissements des critiques de longue date se font de plus en plus vifs. Jacob King, célèbre détracteur du Bitcoin, affirme sur les réseaux sociaux : « Le BTC ne dépassera plus jamais son plus haut historique. » Selon lui, la cupidité et les illusions des dernières années auraient atteint leur paroxysme, la réalité finirait par s’imposer, et il assure que le marché baissier actuel est « le cycle final avant la disparition du Bitcoin ». Si ses propos sont régulièrement réfutés par les partisans du Bitcoin — certains utilisateurs ayant même utilisé l’IA pour recenser ses multiples erreurs de prévision —, cette vague baissière traduit néanmoins une inquiétude profonde chez certains acteurs du marché.

Les critiques les plus virulentes visent les entreprises cotées en lien avec le Bitcoin. Peter Schiff, partisan de l’or et baissier de longue date sur le Bitcoin, s’en prend au modèle du « trésor d’actifs numériques », incarné par les entreprises stratégiques. Il accuse le fondateur Michael Saylor de vendre des actions pour assurer les obligations de la société, déclarant : « Aujourd’hui marque le début de la fin pour MSTR. Cette action s’effondre, son modèle économique est une arnaque, Saylor est le plus grand escroc de Wall Street. » Ces attaques ne visent pas seulement le prix du Bitcoin, mais remettent en cause la viabilité même des modèles économiques dérivés de l’actif en tant que véhicule d’investissement.

Comparatif des principales opinions et données du marché actuel

Point de vue Grayscale (haussiers) : le Bitcoin va briser le cycle quadriennal et atteindre un sommet historique en 2026 ; la correction récente est une norme historique (retrait moyen de 30%).

Point de vue des critiques (baissiers) : il s’agit du « cycle final avant la disparition du Bitcoin » ; les modèles économiques associés (tels que les sociétés stratégiques) ne sont pas viables.

Point de vue de Peter Brandt (analyse technique) : la parabole du cycle quadriennal est rompue ; si le prix chute à 50 000 dollars, le prochain bull-run pourrait viser 200 000 à 250 000 dollars.

Situation actuelle du Bitcoin : prix autour de 86 000 dollars, capitalisation inférieure à 2 000 milliards de dollars, dominance du marché à environ 58%.

Pressions récentes sur le marché : politique monétaire plus restrictive de la Banque du Japon, affaiblissement du yen et inquiétudes inflationnistes provoquent de la volatilité.

Analyse technique : atténuation du cycle et la « possibilité » des 250 000 dollars

Au milieu de la bataille verbale entre haussiers et baissiers, l’analyste graphique légendaire Peter Brandt offre une perspective technique, froide et marquante, fondée sur le seul comportement des prix. Il constate que la parabole du classique « cycle quadriennal » du Bitcoin a bel et bien été brisée. Ce signal technique important laisse à penser que le rythme et la régularité de la hausse passée pourraient être révolus, et que la phase baissière pourrait se prolonger.

Brandt expose sur les réseaux sociaux un scénario saisissant : « Que vous soyez d’accord ou non, il faut l’envisager. Si la chute actuelle ramène le prix à 50 000 dollars, alors le prochain cycle haussier devrait l’emmener entre 200 000 et 250 000 dollars. » Cette vision, en apparence contradictoire, révèle en fait la logique profonde de l’analyse technique : une purge extrême (chuter à 50 000 dollars, soit une correction de plus de 40% depuis les sommets) éliminerait l’effet de levier et les mains faibles, préparant un bull-run plus sain et plus puissant. Brandt ne se montre pas simplement baissier, mais décrit un cheminement potentiel : « d’abord la chute dans l’abîme, puis l’envol au sommet ».

Il concède toutefois qu’au vu de la force actuelle du Bitcoin, la probabilité de descendre jusqu’à 50 000 dollars (soit encore -42% environ) est « très faible », ce qui impliquerait des conditions de marché extrêmement baissières. Certains signaux on-chain, comme le déplacement d’une récompense de minage de Bitcoin immobilisée depuis 15 ans d’une valeur de 4,33 millions de dollars, sont souvent interprétés comme des signes que les détenteurs de long terme bougent — parfois un indice que le marché touche le fond. Par ailleurs, l’indice ADX en baisse indique que la force de la tendance baissière s’affaiblit, et que le marché cherche peut-être un creux intermédiaire.

Contexte : que signifie vraiment la théorie du « cycle quadriennal » du Bitcoin ?

Pour de nombreux nouveaux investisseurs, comprendre le cœur de ce débat — la théorie du « cycle quadriennal » — est essentiel. Cette théorie découle du mécanisme d’émission du Bitcoin : environ tous les quatre ans, la récompense des blocs du réseau Bitcoin est divisée par deux, ralentissant soudainement la création de nouveaux bitcoins. Lors des trois précédents halvings (2012, 2016, 2020), le prix du Bitcoin a connu dans l’année ou l’année et demie suivante une hausse exponentielle et des bull-runs historiques.

La logique sous-jacente est la suivante : si la demande reste stable ou croît, la réduction soudaine du rythme d’émission bouleverse l’équilibre offre-demande, provoquant une hausse des prix. Chaque bull-run établit un nouveau sommet, suivi d’une correction de plus de 75%, formant un cycle complet de « bulle et éclatement ». Le rapport de Grayscale remet justement en cause ce point clé : selon eux, avec l’adoption institutionnelle et la création de nouveaux canaux de demande via les ETF spot, ainsi que l’évolution du contexte macroéconomique, ce modèle mécanique fondé sur un seul événement n’est peut-être plus valide.

Situation du marché : bras de fer entre incertitude macro et conviction

Au-delà des prévisions à long terme, le marché fait face à des pressions macroéconomiques bien réelles. La récente vente massive de Bitcoin a coïncidé avec la faiblesse des marchés mondiaux, le prix chutant d’environ 5% en quelques heures, passant sous les 86 000 dollars et effaçant plus de 200 milliards de dollars de capitalisation. Les analystes attribuent principalement cette volatilité aux craintes d’un changement de cap de la Banque du Japon. Victor Orlanrewaju, analyste chez CCN, note : « En résumé, l’affaiblissement du yen, la hausse de l’inflation et le virage soudain de la Banque du Japon ont ébranlé les marchés. » Cependant, avec l’assouplissement de la Fed et l’arrivée de nouveaux investisseurs institutionnels, le Bitcoin a bondi aujourd’hui au-dessus de 90 000 dollars.

La domination du Bitcoin sur le marché reste élevée à 58% en pleine période baissière, signe que malgré la tension générale, il continue d’être perçu comme la « valeur refuge » du secteur crypto. Sur les réseaux sociaux, le volume des discussions autour du Bitcoin et des sociétés associées (comme les sociétés stratégiques ou Tether) explose également, signe que l’attention de la communauté ne faiblit pas malgré la baisse des prix. Ce cocktail d’« attention forte et prix bas » est typique des zones de retournement majeures.

D’un côté, les prévisions ambitieuses des géants de la gestion d’actifs, de l’autre les avertissements tonitruants des détracteurs, et, entre les deux, le maître de l’analyse technique qui trace un parcours semé d’embûches sur les graphiques. Le Bitcoin se trouve à une croisée des chemins cognitive : les anciens cycles semblent appartenir au passé, et un nouveau cadre d’évaluation reste à construire. Qu’il s’agisse du « nouveau sommet dès l’an prochain » selon Grayscale, ou du « gouffre à 50 000 et sommet à 250 000 » selon Brandt, toutes ces visions pointent vers une même réalité : la volatilité et l’imagination du marché n’ont jamais été épuisées par une seule correction profonde. Ce débat sur le destin du Bitcoin n’a sans doute ni vainqueur, ni vaincu — seulement des cadres de pensée sans cesse remis en question, et la réponse finale que donnera le marché lui-même.

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